Nous sommes chaque jour submergés par des informations de toutes sortes, de bonnes et des moins bonnes.
Parmi les moins bonnes, il convient de ranger l’annonce d’une prévalence de l’ordre de 80% en Europe pour le variant delta du Covid-19 (anciennement variant indien). Le variant delta + est déjà identifié.
Des territoires touchés par ce variant édictent de nouvelles règles restreignant la liberté d’aller et de venir ou imposent de nouveau le port du masque.
Qu’en sera-t-il en Guadeloupe où l’immunité collective est loin d’être acquise.
Parmi les bonnes nouvelles devons-nous ranger le lancement d’un essai en phase 2 du BNT 111, vaccin à ARN messager de BioNTech contre le mélanome, ou encore l’essai PRO-MERIT (Prostate Cancer Messenger RNA Immunotherapy) (PRO-MERIT) avec le BNT 112 également en phase 2.
Du côté de Moderna (dont le nom vient de « modified ARN »), des candidats vaccins sont pratiquement prêts contre le HIV, le Zika ou Ebola.
En 2010, Sanofi recevait un financement de la DARPA pour fabriquer des vaccins à ARN messager. Ils ont abandonné cette voie alors que le succès était à portée de main.
En 2016, Ugur SAHIN vendait la biotech Ganymed Pharmaceuticals (Créée en 2001) à Astellas Pharma après avoir mis au point un vaccin à ARN Messager contre le cancer de l’estomac et de l’œsophage. En 2010, Ugur SAHIN lançait avec son épouse une nouvelle Biotech, BioNTech.
On connait la suite.
La maitrise de la technologie à ARN messager, permettra de mettre en production le vaccin contre le variant qui n’est pas encore détecté.
Cette fois, il faudra surmonter nos réticences et vacciner vite le plus grand nombre pour atteindre l’immunité collective.
Cette chance il ne faudra pas la laisser passer, comme nous ne laisserons pas passer le vaccin à ARN Messager contre le cancer de la prostate, ou contre les autres cancers qui seront disponibles dans les toutes prochaines années.
Ainsi va la vie, ainsi va la science.
Avec 7 milliards de clients pour le vaccin contre la Covid-19, ce malheur absolu permet à la médecine de faire un pas de géant.
Lorsqu’il sera disponible, verrons-nous la même opposition au vaccin à ARN Messager contre le cancer de la prostate que celle que nous notons actuellement pour le vaccin contre la Covid-19.
